Les règles du jeu

Les règles du jeu, c’est toute une histoire…
C’est quand tu demandes à tes enfants de se laver les mains avant les repas, et que ça enclenche un drame sans fin, jour après jour.
C’est quand tu poses une limite, et une conséquence, et qu’une fois cette limite atteinte par ton enfant, tu ne sais plus trop bien si la règle que tu as établie était la bonne.
C’est quand tu joues à des jeux de société en famille, aussi ! et que les enfants semblent jouer leur vie, à devoir respecter les règles, ou supporter de perdre.
Quand tu vis en société,
Quand tu veux entamer des conversations,
Ou quand tu utilises Instagram pour le travail.

Pour ma part, j’oscille entre un farouche respect des règles, à tendance despotique, et un rejet complet du type « je ne vois pas pourquoi je serai obligée de faire comme ça » pour tout un tas de règles non écrites dont le sens m’échappe.

Alors quand pour vous rencontrer mieux sur Instagram, la règle du jeu est de poster souvent et de faire des vidéos, je me sens contrainte. Pourtant, je suis reconnaissante à celles et ceux qui suivent les règles du jeu et qui m’offrent ainsi l’occasion de les rencontrer, de les découvrir, de suivre leur parcours, voire d’échanger.
J’ai tenté d’y mettre du sens, et de suivre les règles. Mais c’était vraiment chronophage, et en lien avec mes priorités et mon temps disponible, je suis arrivée à la conclusion que pour l’instant, une publication par semaine était un objectif qui me convenait. J’essaie de voir mon compte un peu comme une vitrine dont je prendrais soin pour les passants, tout comme pour les habitués. Faire fi des règles du jeu n’est franchement pas idéal dans cette situation, mais c’est la solution la plus équilibrée pour moi actuellement !

Et vous, quelle est votre relation aux règles du jeu ?

Des hauts, des bas, et des cookies

Une vie de parent, c’est fait de hauts et de bas. Comme toutes les vies à vrai dire. Sauf qu’une vie de parent, ou en tout cas ma vie de parent (!), par rapport à ma vie d’avant, c’est fait de hauts plus hauts et de bas plus bas.
Mon point de vue (bien sûr très subjectif et lié à mon éducation, mes aspirations et mon tempérament) étant que cela en vaut sacrément la peine !

Dans ce quotidien mouvementé, dans cette aventure de presque tous les instants, un sujet fait consensus : les cookies. 
Non, je rigole, ça non plus ça ne fait pas consensus ! Chez nous il y a pléthore de discussions sans fin et une toute petite pincée de consensus. Les cookies n’en font pas partie !

S’ils sont au chocolat blanc, ça ne plaît pas à tout le monde. S’il y a des cranberries, ça ne plaît à presqu’aucun enfant, et s’il y a des noix, même Monsieur n’est pas preneur.

Néanmoins, aujourd’hui, je voulais vous partager les références de mes petites recettes préférées, préférées au sens large car cela combine celles que je préfère manger et celles qui ont le plus de succès chez moi (attention, je partage bien les références, et pas les recettes ! J’espère ne pas trop vous frustrer 🙂 )

Je commence par le cookie le plus classique, celui aux pépites de chocolat. Pour ma part, j’utilise la recette de Un goûter à New York, de Marc Grossman. Je la modifie parfois en mettant un petit peu moins de beurre, car la recette est hyper généreuse ! Et puis, la recette comprend des noix, et je trouve que c’est un ingrédient important pour le croquant du cookies, mais je suis la seule à avoir cette préférence. Donc quand je n’ai pas la flamme pour ajouter des noix à seulement une partie de la préparation, nous faisons la recette sans les noix.

La deuxième plaît à toute la famille dans sa version originale, il s’agit d’une recette de cookies au beurre de cacahuète que j’avais trouvée sur Marmiton. Mais je n’ai pas réussi à retrouver la même recette sur le site pour vous en donner le lien, alors celle que j’ai trouvée qui s’en rapproche le plus est celle-ci ! La mienne a un tout petit plus de sucre, et pas de fleur de sel.
C’est très bon, pour qui aime le goût de beurre de cacahuète, mais attention, ces cookies suintent sur les doigts ! Et pas seulement du chocolat 😁

La troisième recette est ma petite préférée ! Mais seul mon plus jeune enfant est vraiment aussi fan que moi. C’est une recette au chocolat blanc, cranberries et noix, elle est en anglais et vous la trouverez ici. Si quelqu’un a besoin que je la traduise il suffit de demander ! Pour info, j’utilise des noix à la place des noix de macadamia.
Je la trouve complète, car on a la douceur du chocolat blanc, le croquant des noix, et le côté acidulé des cranberries. Bref, 🤩!

Et enfin, il y a la tarte aux cookies, celle dont on vous dira : « en fait c’est comme un cookie, mais en tarte ! ». En terme de tarte, ça fait d’ailleurs au moins consensus chez les enfants, car il n’y aura pas de fruit que l’un n’aime pas, d’épice qui gêne le deuxième, ou de pommes que tout le monde aime sauf que « ce ne sont pas les mêmes que sur la tarte de Mamie » -tarte de Mamie qui est meilleure, donc.
Pour ma part, je suis aussi très preneuse de cette tarte, mais attention, ce n’est pas de celles qu’on ferait toutes les semaines, car elle vaut son pesant de cookies ! Ma recette est celle du livre Tartes faciles, d’Émilie Franzo, un très chouette livre que je vous recommande.

Je dois dire qu’à vous décrire toutes ces recettes j’ai un peu l’impression de faire une indigestion de gâteaux ! Mais en vérité, j’enchaîne rarement les recettes de cookies (sauf ces dernières semaines pour avoir des photos pour cet article 😅) car au bout de quelques jours mon envie de cookies s’apaise en général et il me faut quelques temps pour la réactiver. Si je veux quand même en faire régulièrement, par exemple quand j’essaie d’avoir des goûters pour les enfants, je me tourne en général vers des recettes qui me pèsent moins sur le ventre comme celles aux flocons d’avoine et aux pépites de chocolat. Je les trouve gourmandes, nourrissantes, et plus facile à digérer ! Selon les périodes et les nuances de recettes, les enfants accrochent plus ou moins par contre. Celle que j’utilise le plus souvent est celle de 480 pages de douceurs dans un monde de brutes… de la collection ‘mon grain de sel’ ; je n’ai pas trouvé de recette équivalente sur internet, la mienne ayant assez peu de beurre et de farine, et plutôt beaucoup de flocons d’avoine et de chocolat (chocolat coupé au couteau, d’ailleurs, car c’est meilleur que des toutes petites pépites). Néanmoins, celle-ci me semble intéressante !

J’espère que cet article vous aura donné envie de faire des cookies pour vos enfants, ou pour vous, ou même, en encore mieux, de faire faire des cookies pour vous par vos enfants, et si vous avez d’autres références préférées de cookies, je suis preneuse en commentaire !

Où il est question de valeur

J’avais envie d’étendre un peu plus loin mon propos sur les prix de l’autre fois.
De l’étendre comme je discuterai avec vous, peut-être de manière un peu décousue, comme un partage d’état d’âme.

Depuis que j’ai créé mon entreprise, j’ai été plusieurs fois amenée à réfléchir à la notion de valeur et d’échange. C’étaient des domaines que j’avais très peu amenés à ma pensée dans ma vie d’avant.
J’ai aussi constaté ou entendu comme parfois certains artistes et artisans sont en difficulté pour retirer un salaire décent de leur travail.
Comme parfois ou souvent, leurs prix ne prennent pas en compte l’ampleur de leur travail réel.

Quand je pense à cela, quelque part à l’intérieur de moi, je me sens révoltée.
Pas révoltée par rapport à moi, à mon travail et à mes prix.
Mais révoltée par rapport à la très haute valeur que j’accorde au travail artisanal et artistique.
A la valeur que cela apporte à une société.
A la valeur que cela apporte à un individu qui acquiert un objet ou une oeuvre possédants une âme.
A la valeur que cela a dans mon quotidien
quand ces créations m’apportent une joie qui soutient mes projets, mes interactions et mon équilibre intérieur.

Je me dis alors que l’art et l’artisanat font par extension eux aussi partie de ces choses qui nous nourrissent et qui nous soignent, domaines fondamentaux et vitaux qui méritent qu’une société les considère à la hauteur de la valeur qu’ils apportent à nos vies.

Je vous souhaite une belle semaine,

Rachel

Calculer juste

**Erratum Newsletter de mars : j’ai dû faire une mauvaise manipulation quelque part, le lien de ma newsletter n’est pas le bon, donc l’article sur l’histoire de compromis, de vie parentale, et de gourmandise, c’est par ici !**

Le juste prix. C’était un jeu, il y a longtemps ;

mais en ce début d’année, pour moi, c’est plutôt un enjeu.

Dans le calcul de mes prix, je m’étais toujours sentie bloquée au-delà d’un certain montant. Je trouvais que cela montait déjà bien assez haut, et je fixais le prix, sans aller au bout du calcul.

Sauf que, ça ne va pas.

Si mes prix ne sont pas justes, je me mets en difficulté morale (pendant que je crée), et économique.

J’ai donc revu mes prix ; je les ai calculé avec bien plus de sérieux. Je ne suis pas très à l’aise avec cela, mais si la démarche m’est douloureuse, elle me paraît néanmoins indispensable.

En corollaire, je ne rouvrirai pour l’instant pas ma boutique Etsy. C’était prévu, mais faire des prix justes en prenant en compte les commissions de la plate-forme me fait dépasser ce que je suis prête à assumer.

Forte de cette remise à plat, je crois que je peux maintenant me tourner vers les projets de l’année, sans certitude de succès, mais avec la conviction d’avoir fait le juste premier pas !

A bientôt,

Rachel.

Retour sur le dernier trimestre 2022

Le gros projet de la fin de l’année 2022 aura plus été personnel que professionnel. En effet, notre voyage au Japon a été un voyage particulier, longtemps imaginé, longtemps attendu, qui était pour moi plus une aventure en famille qu’un séjour de vacances. Je lui ai donc attribué une place particulière dans mon emploi du temps, et dès qu’il a été à peu près certain que nous y allions, bloqué le temps qu’il fallait pour le préparer et le choyer. Nous en sommes revenus le cœur rempli de souvenirs, d’expériences et de rencontres !

L’automne 2022, c’était aussi ma participation au salon du mariage Ô l’Amour.
C’est un événement que j’affectionne beaucoup, avec une sélection et une ambiance qui complète à merveille le lieu industriel de l’ancienne usine DMC à Mulhouse. C’était ma deuxième participation mais aussi la dernière car l’aventure s’arrête pour Ô l’Amour !

Et enfin, le dernier gros jalon de mon automne a été de faire faire à nouveau quelques photos professionnelles de certaines robes que je propose. C’est toujours un plaisir pour moi de voir prendre vie mes vêtements, j’espère qu’elles vous plairont également ! Je vous en laisse quelques unes ici, et j’en partagerai d’autres progressivement.

Crédit photo : Julien(s) et Lydie Photographes

A découvrir !

Je trouve qu’il y a quelque chose d’un peu magique dans l’acte de fabriquer quelque chose avec ses mains, de passer de l’étape “matière première” à l’étape “chose créée”. C’est presque aussi magique que le passage de l’étape “graine” à l’étape “fruit” (ou légume, fleur, plante 🙂 ). Et cela ne vaut pas seulement pour la couture, pas seulement pour les artisans de métier, mais pour tout ce qu’on crée au quotidien, que ce soit un repas ou toute autre chose ou entité à laquelle on donne le jour.

Ayant donc une certaine fascination pour le travail artisanal, j’avais envie depuis longtemps de vous partager le travail de quelques créateurs que j’admire et dont le travail me touche. J’espère qu’ils vous plairont, vous inspireront, et vous feront rêver ! N’hésitez pas à aller me dire ce que vous en pensez en commentaire !
Bonne découverte 🙂

CÉRAMIQUE
Hana Karim
Des formes naturelles, des couleurs chaudes et fascinantes, une manière de mettre en scène ses assiettes très inspirante, les céramiques d’Hana Karim font pétiller les yeux ! J’en possède quelques unes (pas un set complet, mais j’en rêve !), et elles sont tout aussi belles en vrai.

BIJOUX
Estampille

J’ai écrit ‘bijoux’, mais j’aurai tout aussi bien pu écrire ‘broderie’ ou ‘paille’ car Clémence Bourneuf crée des bijoux en paille de seigle, qu’elle brode au fil doré. Son univers est délicat et raffiné, et l’utilisation de la paille apporte une dimension particulière à ses créations.

BOIS
Atelier Darbroche
Le travail du bois de Guillaume Ougier est sensible et engagé. J’aime la manière dont son travail raconte et même partage la forêt, ainsi que l’invitation à la lenteur que ses créations dégagent.

CERAMIQUE
Anaïs Trivier

Anaïs Trivier crée des céramiques illustrées. J’aime beaucoup son univers poétique, son travail des couleurs, et l’équilibre de ses motifs. Et si je n’ai pas encore adopté une de ses pièces, il ne manque plus grand chose pour que je passe le pas 🙂

Photos Anaïs Trivier

SERIGRAPHIE ET GRAVURE
Fany Perret

Je trouve le travail de Fany Perret très réjouissant. Il dégage une impression de maîtrise et de soin, les couleurs sont travaillées, l’univers est joyeux et coloré. Le mélange de la sérigraphie et de la gravure donne dans ses mains quelque chose de très vivant.